Monsieur Daniel VANMEERHAEGHE

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Domicilié à Schaerbeek (1030)
Né à Schaerbeek (1030) le dimanche 15 novembre 1953
Décédé à Koksijde (8670) le samedi 15 juillet 2017 à l'âge de 63 ans
Epoux de Madame Françoise GRULOOS

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le lundi 17 juillet 2017.

In memoriam

Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Monsieur Daniel VANMEERHAEGHE. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même. 
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile. 
Merci d’avance. 

4 messages (3 privés)
 
Hommage 

« Daniel, t’es dans ma mémoire profonde, fieu ! »

L’homme n’est plus : mon ancien collègue, un camarade de l’archive audiovisuelle, terrassé, dernier coup de théâtre, nous dit-on, en bord de mer, sous juillet 2017, à 63 ans, "foutredieu" ! Triste nouvelle. Ce brave type aurait dû faire la révolution avec moi, va, histoire de bien rigoler ! Face à ces médiocres mille-pattes, crabes, fantoches « oui-ouistes » et autres impuissants sociaux-traîtres, valets d’une autre race, quoique, celle des opportunistes… Tout cela se passe de commentaire. Schaerbeekois d’origine, l’ex-cité de Ghelderode – notre ami commun pourtant originaire d’Ixelles, allez, l’archange y est mort, balle au centre ! –, Daniel était un homme discret, réellement bienveillant, si pointilleux, des plus minutieux, attentif, à l’écoute, simplement humain, etc. Bref, un ket de « chez nous autres » des plus exigeants en matière d’archive sonore, un cuir tanné à ce niveau-là, un pro, quoi. Un œil débrouillard, tout un art du savoir-vivre « archivistique », conscient de la fragilité des rapports humains qui font à la fois lien, sens et piment. Le temps que j’aurai passé aux Archives avec lui – bah, 20 piges !, bagatelle !, ah, ah, jusqu’à ma disparition des radars, ah !, ah !, salauds de socialistes, va ! – à le défendre, à l’apprécier, à le reconnaître – vrai que nous partagions ensemble l’éthique de l’archive, pas rien. Ce qui n’est absolument pas le cas de ces sinistres caciques de la Chose scientifique, décorés, qui nous encerclaient, des cloches-sur-pattes, des bobonnes et des navetteurs économiques, des pondeurs de pages subventionnés, des donneurs de leçons à la « Flupke Moureaux », ah, je ne vous raconte pas, des affreux à montrer à la foire du Midi, histoire à faire du chiffre, haut spectacle ! Et je veux ici encore protéger sa mémoire face à ceux qui, cocos-collabos, ont pactisé avec la doxa du moment. Car il faut bien le reconnaître, ceux qui font son éloge funèbre, jamais habités par le doute, sieur « Q » en tête, ce carnavalesque faux nez, au-delà de ses grands masques à la con, l’auront en quelque sorte trahi, et donc tué. Ce, dans leur « turn-over » de coups bas, de vrais coups de pute et de bras de l’honneur dans le dos ; Daniel méritait mieux. N’aurai jamais dévié. Avec cette exigence que je partageais avec lui, l’ami Daniel, ayant pris le parti directo sensu de la Mémoire et non de la « déshistoire » socioculturelle, tuant au possible. Ce, quand d’aucuns succombèrent aux sirènes d’une doxa mondialiste qui travestit à loisir ce qui fut, et à dessein, pour leur petit caca. Allez, gai Rossignol ! Adieu Daniel. Je ne saurai être à Zemst pour les « honneurs » car dans l’assemblée, je casserai bien la gueule à certains, anar de droite, et cela ne plairait pas à ces « faux-Q » de curés ! Salut, camarade ! Paul-Étienne Kisters, archiviste, diariste et collectionneur.

Paul-Etienne Kisters- 20-07-17