Papy Pascal,
Toute dernière blague de ta part, tu es parti pour ton ultime voyage, un vendredi...
        Avec ton départ, je viens de perdre mon deuxième papa, toi qui m'as accueillie dans ta maison puis à l'Acacia.
A chaque fois, tu me souriais, tu arrêtais de lire ou de regarder la tv, et tu ne ne manquais jamais de prendre des nouvelles de la famille.
Dans tes meilleurs moments,tu avais le sens de la répartie et tu prenais un malin plaisir à m'ennuyer gentiment. Tu aimais raconter ton passé, les souvenirs de l'usine, vos week-ends en famille au châlet, les bêtises de Colette, enfant et adolescente, mais surtout ta passion : le cyclisme, domaine où tu étais intarissable.
Ton regard s'illuminait et tes yeux pétillaient quand tu parlais de ta fille Colette : tu étais tellement fière d'elle et, franchement, tu pouvais l'être! Tu étais si heureux d'avoir Jean-François pour gendre, ton gamin, comme tu disais.
Merci papy Pascal de ton humour, ton entêtement et ta complicité; je t'aimais bien.

Martine Adam- 16/10/2009