Monsieur Yvan DEGENEFFE

Domicilié à Seraing (4100)
Né à Seraing (4100) le vendredi 16 janvier 1931
Décédé à Seraing (4100) le mardi 23 février 2010 à l'âge de 79 ans
Epoux de Madame Lucie GILS

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mercredi 24 février 2010.

In memoriam

Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Monsieur Yvan DEGENEFFE. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même. 
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile. 
Merci d’avance. 

7 messages (5 privés)
 
Condoléances 

Toutes mes condoléances et mon soutien à toute la famille.

Pierre Stoquart- 24-02-10

Hommage 

Chers amis, chers proches,
Nous voici réunis pour rendre un dernier hommage à celui qui fut un époux, un père, un grand-père, un oncle, un cousin, un ami ou encore un conseiller, mais avant tout un homme exceptionnel.
Yvan restera dans nos mémoires à tous, cela est certain. Alors, puisque ce souvenir est notre lien commun aujourd’hui, pourquoi ne pas se souvenir, ensemble ?
Cher papa, tu es venu au monde au début de l’année 1931 dans la Ville ouvrière de Seraing qui influença ta future vocation de syndicaliste. Tu ne fus pas toujours un enfant facile, aux dires de ta défunte sœur, Léonie, qui t’avait toujours bien plus considéré comme un de ses propres enfants que comme son petit frère tant la différence d’âge qui vous séparait était grande. Les anecdotes qu’elle nous rapportait avec affection au sujet de tes frasques n’étaient jamais tristes. Les pétards sur les rails du tram n’était que le moindre de tes faits d’armes.
Après cette enfance turbulente, tu devins instituteur et continua à perpétrer tes facéties avec toujours autant d’humour. L’école des Six-Bonniers en porte encore sans nul doute quelques traces actuellement avec les générations de souris blanches qui s’y sont reproduites. Tu choisis enfin de t’assagir et de partager ta vie avec celle qui ne t’a plus jamais quitté jusqu’à ce jour, notre maman chérie, Lucie Gils. Votre union fut célébrée en cette même église le 14 juillet 1951 et fut suivie de 59 années de bonheur.
Déjà très impliqué syndicalement tu te lanças dans ce que l’on peut appeler une véritable aventure. Tu es parti, accompagné de ta jeune épouse pour un long périple africain : Usumbura, Manono, Elisabethville, Kolwezi, Jadotville, Lodga, Kisenge et de nouveau Elisabethville rebaptisée Lubumbashi.
A Jadoville, tu fus père pour la première fois. Mais hélas, vos deux petites jumelles, Nicole et Marie-Josée, ne vécurent pas. A Kisenge, tu fus à nouveau père de Christine, de Marc et ensuite de Marie-Claude.
A Lumbumbashi, où tu enseignas au lycée Kiwélé, tu devins, au sein de la petite communauté belge établie dans la ville, un véritable soutien en matière syndicale.
Ta famille s’est encore agrandie d’une petite dernière : Anne.
Les années passées en Afrique furent simplement enchanteresses et merveilleuses. Hélas, des évènements tragiques nous firent reprendre le chemin de la Belgique.
Loin de rester inactif, tu retrouvas du travail et, bien sur, un environnement pour donner la pleine mesure de ton sens social. Tu intégras l’Office National de l’emploi en 1980, au bureau de Liège d’abord pour ensuite te poser à celui de Huy. Notre sœur Anne a eu l’occasion de travailler dans ce même bureau de Huy et d’y récolter quelques nouvelles anecdotes te concernant.
Le syndicat fut un des grands moteurs de ta vie avec ta famille. Tu étais toujours disponible pour résoudre tous les problèmes, tant au niveau du travail que privé. Tu t’es toujours donné avec altruisme et sans compter.
Au moment de ta retraite, tu as continué encore et toujours à aider et conseiller tant tes proches que tes amis ou collègues de jadis.
De père, tu devins grand-père. Il y eut d’abord Cédric et Virginie, et ensuite Sandrine, Sébastien, Sylvain et Simon. Même si, affecté par une sournoise maladie qui t’enlevait peu à peu tes plus chers souvenirs, et même s’il t’était devenu de plus en plus difficile de le montrer et de l’exprimer, au fond de ton cœur tu les as aimé profondément.
Tu as su transmettre ton caractère combatif, ta pugnacité, ton sens social à grands renforts de longs débats passionnés, et surtout d’un exemple toujours imité mais jamais égalé : le tien, la manière dont tu as su mener de front ta vie familiale, tes activités sociales et professionnelles dans un inépuisable souci des autres.
Alors cher Papa, aujourd’hui, ce n’est pas un adieu que nous t’adressons, non, car tu resteras près de chacun de nous, là, juste à côté de notre cœur, comme un formidable personnage, un exemple, que l’on ne cessera jamais d’aimer

Marc Degeneffe- 26-02-10