Madame Hildegarde MAASSEN

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Domiciliée à Nassogne (6950)
Née à Mönchengladbach (41061, Allemagne) le jeudi 9 juillet 1942
Décédée à Marche-en-Famenne (6900) le samedi 22 janvier 2011 à l'âge de 68 ans

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le lundi 24 janvier 2011.

Les hommages

4 hommages (1 privé)  
Hommage 

Un petit carton laissé à l'église mais trop peu de place pour dire aux enfants de mon amie Hildegarde combien leur maman a été une complice toujours souriante, à la moue unique et au rire particulier.

Nous nous connaissions depuis près de 20 ans et avons partagé de multiples moments intimes mais aussi des moments de détente où la petite fille restée dans son coeur pouvait donner libre cours à des parties de franches rigolades , de fous rires et jamais une méchanceté dans la bouche, dans la pensée ou dans le coeur, si ce n'est qu'en boutades boudées pour quelques secondes puis, levant la tête, un rayon de soleil dans ses yeux bleus et un petit pli au coin de la bouche suivi d'un rire franc qui sonnait en se répandant autour d'elle.

Partage de larmes aussi avec toujours la recherche de la vérité et les pleurs de tristesse ou de rage intime de cette même petite fille mais, là aussi, sans aucune méchanceté.

Hildegarde était fidèle. A sa famille, à ses amis et connaissances. Elle était une des rares amies qui pensait régulièrement à mon anniversaire en clamant que nous étions des "cancers", les amoureuses de la famille et de sa cohésion. Je me rapelle précisément le ton de sa voix, ses intonations et son rire. Je n'oublierai jamais nos communications téléphoniques qui pouvaient s'égrener sur plusieurs demi-heure...

Nous n'avons qu'une seule maman. Jamais le souvenir et les regrets ne s'effacent. Le temps les adoucit un peu mais toute sa vie on y pense, on se souvient d'une anecdote, un moment précis, la douceur de son regard... Pour cela, je vous souhaite, du fond du coeur, le courage de passer cette épreuve et vous souvenir qu'elle était aimée de tous.

Encore mes très sincères condoléances...

Jocelyne

Jocelyne COQUETTE- 27-01-11

Hommage 

Chère Hildegarde,
il y a plus de 20 ans que je t'ai rencontrée, et me souviens d'avoir partagé de nombreux fous rires, des ballades en France notamment, des échanges à propos de tout et de rien, à propos de choses parfois très sérieuses.
On s'était dit que je passerais te voir lorsque j'irai dans les Ardennes, et toi lorsque tu prendrais l'autoroute de Mouscron ... on devrait toujours faire ce que l'on dit...
Lorsque tu décroches le téléphone, toujours du soleil dans ta voix, je l'entends encore.
Tristesse.
Une route enneigée en Famenne, et Hildegarde s'envole dans un autre monde.
Une route enneigée dans la Famenne, dans la nuit de vendredi à samedi, au-revoir Hildegarde.
R.I.P. tu le mérites.

Olga NOVAK- 24-01-11

Hommage 

À ses enfants, filles et fils je voudrais dire….. :
J’ai été à l’école gardienne, sur le même banc et avec la même éducatrice –Melle Bertha, sa mère adoptive-.
J’ai connu son enfance, son adolescence et ses premiers émois de jeune fille. Pas facile avec les deux Bertha, vieilles filles tutrices, remplies, pourtant, de bonnes volontés d’un autre âge. Secourue par l’abbé Delcourt lui facilitant plus d’ouverture dans le village par l’ intermédiaire du Patro et ensuite la maison des jeunes « Les Chardons » qu’elle contribua à créer et définir l’appellation.
Ses tentatives naïves et timides pour approcher les garçons dont elle redoutait je ne sais quoi furent une grosse épreuve.
Dans les années 60 nous partagions la même foi et les mêmes personnes ecclésiales ou autres ; habitué au contact des filles avec mes 2 sœurs ainées nos contacts et dialogues s’ébauchèrent laborieusement et, petit à petit, jusqu’ au partage des soucis et la confidence.
Nos routes se séparèrent quelque peu à cause des études de l’un et l’autre, service militaire, découverte de celle qui allait devenir mon épouse, puis son mariage et départ au Congo, etc. Mais, toujours, nous rétablissions le contact dès que possible : après son retour du Zaïre nos liens d’amitié se renforcèrent et continuèrent jusqu’à ce jour.
Bref, Hildegarde, malgré des antécédents et une histoire très difficiles –voir périlleuses- a fait ce qu’elle a pu et je suis admiratif devant la famille qu’elle a engendré.
Aujourd’hui, je pleure une longue et fidèle amitié interrompue par le destin.
Jean-Louis

PS: si vous passez dans le coin, n' hésitez pas, venez dire bonjour ; votre maman a dormi, mangé et rigolé chez nous.

Jean-Louis DUBOIS- 24-01-11