Monsieur Roger THINES

Domicilié à Sterpenich (6700)
Né à Sterpenich (6700) le vendredi 27 janvier 1922
Décédé à Arlon (6700) le dimanche 30 mai 2004 à l'âge de 82 ans
Epoux de Madame Simone LAMBERTA

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mardi 1 juin 2004.

In memoriam

Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Monsieur Roger THINES. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même. 
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile. 
Merci d’avance. 

10 messages (1 privé)
 
Condoléances 

Bon-pap,
La messe se termine, il va falloir se dire au revoir. Tu vas bientôt retourner à la terre, cette terre que tu as justement retournée labourée pendant toute ta vie.
Bien que ne t'ayant connu qu'une vingtaine d'année, je crois pouvoir résumer ton parcours ici-bas avec ces deux mots: Famille et Travail.
Famille d'abord, tu la plaçais au premier rang. Enfant unique et célibataire à plus de 30 ans, les mauvaises langues te voyaient passer tes vieux jours en ermite. Tu as su les faire taire de la meilleure façon, en fondant avec bobonne une belle famille, dont tu as toujours été fier, même si ton caractère de tiestu ardennais (hérité de ton père) ne le laissait pas toujours apparaître.
Tu appréciais nous retrouver lors des fêtes de famille, noël, communions, kermesse, et autres, même si ces derniers mois tu avais dû y renoncer. Tu avais l'occasion de nous raconter des histoires, pas celles de Grimm ou de Perrault, mais tes histoires. Ces histoires, il suffisait d'ailleurs qu'on passe la grille de la cour ou la porte de la stuff, pour qu'elles te reviennent en tête. Elles étaient souvent agrémentées d'expressions ou de surnoms en luxembourgeois et bien sûr ponctuées par ton traditionnel" sais-tu".
Quand on était gamin c'était le récit de tes rencontres avec le lapin de Pâques, le matin dans une pâture. C'était aussi des histoires de Saint Antoine en congé pendant le week-end, de pêcheur ramenant du gibier dans sa besace, de hannetons s'introduisant par je ne sais quelle magie dans la boîte aux lettres d'une brave villageoise. TI y avait aussi au programme ta studieuse scolarité et ton catéchisme sous les ordres du Fred et du curé de l'époque, la légende des écus d'or tombé miraculeusement d'une cheminée, les histoires de famille et de ton voisin de toujours, le chemin de fer. Enfin le chapitre qu'on connaissait le mieux, c'était celui de la guerre 40-45.
Au rayon des souvenirs, il y a aussi, ces parties de cartes (de mite) beaucoup moins nombreuses, mais oh combien folkloriques, où il:valait,mieux,faire partie de ton équipe que de celle de bobonne.
Le deuxième mot, c'était travail, ou plutôt passion. La ferme, où tu es né et que n'as pour ainsi dire jamais quittée. Tu aurais peut être du le faire de temps en temps, mais ce n'était pas dans ton caractère.
Tu n'as jamais été grand bricoleur ou mécanicien. Ce qui t'intéressait vraiment dans le métier, c'était l'indépendance, la terre et les bêtes.
La terre, que tu as cultivée pendant toutes ces années, d'abord derrière les chevaux, puis mécanisation oblige, sur le siège d'un tracteur. Combien de labours, de semis, de moissons, d'arrachages à ton compteur? Jusqu'au bout tu n'as jamais perdu le lien avec cette terre. II y a un peu plus d'un an tu avais encore bêché ton jardin.
Et puis il y avait les bêtes, avec qui tu avais un rapport privilégié. Tu les baptisais d'ailleurs toutes. Combien de générations de veaux, cochons, chevaux ou poulets as tu élevées? Combien de chiens ( des blackys même quant ils étaient roux) ont été tes fidèles amis, et combien de chats (aux noms variant du traditionnel Fissy ou plus actuel Taliban) ont été se réfugier sur tes genoux, quand ils étaient poursuivi par des balais.
J'en termine là bon-pap. Que de bons moments partagés ensemble. Comme un mur, la mort nous sépare de toi, comme le souftle du vent qui balaie les obstacles, notre amitié, notre affection et notre espérance s'en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends.

NICOLAS

Joseph Lebrun- 14-06-04

Condoléances 

Rentrant de l'étranger, nous venons d'apprendre le décès de Roger; Nous nous permettons de vous écrire ces quelques mots pour vous témoigner notre émotion et notre tristesse pour la perte de cet homme que nous avons pu apprécier pendant de nombreuses années. Veuillez croire en nos meilleurs sentiments et acceptez nos très sincères condoléances.

Jean-Claude Jacob- 09-06-04

Condoléances 

Mon épouse et moi-même vous présentons ainsi qu'à toute la famille, l'expression de nos plus sincères condoléances. Nous sommes désolés de n'avoir pu vous exprimer notre sympathie de vive voix, étant retenus par des événements douloureux... Soyez assurés de nos pensées amicales.

Daniel Thiry- 03-06-04

Condoléances 

Vous présente leurs sincères condoléances .

Bruno Louis- 02-06-04

Condoléances 

présentent à la famille de Monsieur Roger THINES leurs sincères et chrétiennes condoléances.

MARC et MICHELLE KAUTEN-CHENOT- 02-06-04


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