Comme un train glissant sur ses rails, la nouvelle a rapidement voyagé : Julien vient d'embarquer sans ticket, vers un autre monde !

Bien sûr, on le savait en difficultés, mais depuis plusieurs mois, il résistait avec son profil aminci, certes.
Nul doute qu'il avait gardé son esprit blagueur et cette sympathie naturelle qu'on lui connaissait aux Chemins de Fer ou ailleurs, tandis qu'il représentait un des derniers conducteurs de la génération de mon beau-père Henri.

Te voici donc parti, l'Ami Julien, après une longue et heureuse retraite, qui, longtemps, t'a permis de rester en contact avec tes nombreux Copains et Amis dont je me sentais faire partie, à chacune de nos chaleureuses rencontres.

Hommage à Toi et à ce que tu étais pour nous ; condoléances à tes enfants souvent côtoyés et à leurs familles, mais aussi à Andrée, ton épouse, qui voit partir son merveilleux complice, soucieux tous deux d'embellir le voisinage, en créant une vision étonnante de tant de plantes fleuries dont vous et nous, étions si fiers !

Remets, Cher Julien, le bonjour à tous ceux d'une équipe inoubliable qui t'ont précédé même si je suis déjà sûr que tu leur apportes d'emblée ton esprit humoristique et frondeur. Ta clarté rayonnante aussi, pour ne pas dire autre chose : fallait co qu' ca arriv' ...
Que ça continue à rouler au mieux pour Toi, Julien, qui n'as pas craint les journées sombres de l'au-revoir puisque ça s'ouvre déjà à l'instant signe avant-coureur de voir bientôt refleurir ce que tu as semé !

Et encore merci pour tout, vieil Ami que je salue ici déjà, respectueusement.

Roger FRANCOIS, Echevin à BERTRIX, et Brigitte- 22-01-18