 | Monsieur Jean LÉGER HOMMAGE À JEAN
Mon cher Jean,
En nous référant à notre vécu professionnel, on peut dire qu’avec toi, c’est assurément une belle figure ayant marqué l’histoire d’Eurofloor qui n’est plus… (Mais pas seulement d’Eurofloor, j’en suis sûr.)
Alors, évidemment, ton départ pour l’au-delà fait remonter une multitude de souvenirs à bien des gens qui ont travaillé dans l’entreprise. Car tu étais une personne atypique qui ne laissait personne indifférent. Formant avec ton compère Paul un tandem hors pair cultivant la bonne humeur et la convivialité du côté du service technique... Ce qui n’empêchait pas que tu sois connu comme un gars méticuleux dans ton travail, rationnel et regardant donc les choses en face. Sans toutefois te départir d’une pointe d’humour.
Mais cette bonhommie, alliée à une bonté de cœur, suscitait aussi chez toi une certaine sensibilité que d’aucuns ont pu remarquer à l’occasion.
Et puis…, qui l’a oublié…, tu entretenais un côté épique, je dirais même homérique, avec tes chevauchées cyclistes, des années durant, par tous les temps, pour te rendre à ton travail ! Ton sempiternel béret sur la tête…
A part ces beaux souvenirs, mon cher Jean, que puis-je te dire, à présent, à propos de notre implacable destinée ? Pas grand-chose parce que toi, partisan du ‘carpe diem’ que tu étais, et donc lucide, tu en admettais les impondérables : « il faut accepter », était ton leitmotiv. Et pourtant, tu as aussi connu des adversités : on n’ose imaginer quelle douleur profonde a dû représenter pour toi et pour les tiens la disparition d’un enfant et d’un petit-enfant ? Soit un malheur qui bouleverse cruellement parce qu’il va à l’encontre du déroulement logique de la vie.
Maintenant, Jean, toi aussi, va en paix. Car, tu sais, les braves comme toi restent dans la mémoire collective !
Et en ces moments de peine, mes pensées et ma sympathie sont pour ton épouse et pour toute ta famille.
André Schmitz, Berlé
|