Monsieur Justin THIRY

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Domicilié à Léglise (6860)
Né à Mellier (6860) le samedi 17 mars 1917
Décédé à Libramont (6800) le mardi 17 avril 2012 à l'âge de 95 ans

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le mardi 17 avril 2012.

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Hommage 

Tu n’as jamais porté le titre officiel de père de famille
mais beaucoup de pères pourraient te jalouser.

Tu étais serein et toujours à l’écoute.

Tu as eu une longue vie puisque tu es né le 17 mars 1917.

Pourtant, on ne vit pas si longtemps sans subir les désordres de la vie.

Tu as connu les guerres,
Tu as cassé la glace pour te laver,
Tu as goûté à la vie d’étudiant et échappé à la capture,
Tu as travaillé et fait ta place dans la vie professionnelle,
Tu as arpenté les chemins et forêts de nos Ardennes,
Tu as eu des amis de musique, de chasse et fait de belles rencontres,
Tu as festoyé,
Et tu as été si heureux de revoir tes amis de Saint-Hubert le 10 avril 2009,
C’est un grand souvenir.
Merci aux cors de chasses de Bertrix d’être venus ici une dernière fois pour t’accompagner avec brillo ;

Tu as passé des jours et des nuits en pleine nature ;
Tu as promené tes chiens,
Chassé,
Tu as pris des bains d’eau glacée,
Tu as bâti,
rénové,
travaillé,
planté,
élagué,
semé et récolté,
encouragé,
et soutenu ceux qui en avaient besoin quand ils en avaient besoin. Ils se reconnaitront.

Tu as affronté les problèmes de santé,
la perte de personnes que tu aimais,
c’est normal quand on vit si longtemps.
Christophe t’a bien soigné.
        
C’est maintenant que tu récoltes les fruits d’une vie généreuse et amicale.
Je suis certain que tu es là au-dessus de nous, heureux et confiant.

Ces derniers jours, tu as subi la maladie de front.
Elle a été courte mais dure.
Elle t’a fait prendre conscience que tu étais arrivé au bout du chemin et malgré cela tu as voulu te battre, contre elle, avec les médecins, pour vivre encore un petit peu. « Oui docteur, il faut cautériser mes ulcères », disais-tu samedi.

Nous avons tous vu que tu étais en situation de détresse mais tu es resté serein, calme confiant et sans animosité devant la mort qui se manifestait tout doucement. Elle a reconnu ton long périple et ne t’a pas violence. Tu as eu le temps de remercier Anne qui t’a beaucoup aidé à passer ces durs moments. C’est tendrement et dans cet état d’esprit que finalement tu es parti.

Jusqu’au bout tu as été un homme bon.

Nous t’aimons ad vitam aeternam et merci maman de t’être si bien occupé de lui malgré les difficultés.

Ton neveu Michel.

Michel Coulon- 23-04-12