C'était il y à 28 ans, un petit garçon à sonné à votre porte pour venir rechercher un amis, vous lui avez ouvert. Depuis, il ne vous à jamais quitté.

Ce petit garçon, c'était moi, sale, tout débraillé, pas très recommandable.

Tout au long de ces années, vous m'avez élevé sans jamais rien me demander que du respect envers vous, votre époux et votre fils. Malgré les commérages et mon bagage de petite frappe, de voyou, vous m'avez donné une place au sein de votre famille.

Vous avez toujours été là lorsque j'avais un soucis, toujours un conseils avisé à me donner. Toujours la également lorsque, dans ma bêtises, je déconnais et malgré votre petit mètre cinquante, vous vous mettiez devant moi et me sermonniez allègrement afin de me remettre sur les rails.

Je n'ai jamais été aussi fier que le jour ou vous avez monté les marches de l’hôtel de ville à mes cotés lors de mon mariage.

Mes sentiments, et vous le savez mieux que quiconque, je les cachent, ils sont au fond d'un trou que j'ai rebouché il y à bien longtemps. Je pensais ce trou hermétique, incassable, inviolable, inexpugnable. Je me trompais. Mon cœur est brisé.

Vous nous avez quitté en ce triste jour du 21 avril 2013, pourquoi? Pourquoi vous et maintenant, c'est injuste. Mais la vie n'est pas juste, elle est dure et cruelle.

Je ne vous pleurerais pas, je ne sais plus, mais je ferais en sorte que tout ce que vous avez fait pour moi reste dans la mémoire de chacun.

Je vous ai toujours appelé Madame avec un grand M, alors que j'aurais toujours voulus vous appeler Rose-Marie, mais plus encore Maman. Je n'ai jamais pus, jamais su.

Aujourd'hui, je change les choses,
Rose-Marie, Maman, tu me manqueras. Je t'aime

Vincinaux Stéphane- 23/04/2013