Quand la légèreté des fougères caressées par un vent doux et onctueux s'est affaissée d'un seul coup.
Le fouet a claqué sec dans un ciel chargé de soufre, de cendres et de clous rouillés. Gilles est mort, un ange est tombé. Les nœuds du cuir ont déchiré une vie dans un éclair de mort dont les monstres sans foi ensanglantèrent et souillèrent l'azur.
Que tes yeux, Gilles, qui ont tant vécu par la Terre, maintenant vivent par la douceur qui unit toutes les étoiles entre elles.
Que ta mémoire reste à jamais plus vive encore que celle où tes pas t'ont mené partout, ici bas, pour en découvrir la beauté de la résonance de la vie sur Terre.

Christian Coppin- 30/03/2016