Je découvre Joseph un peu à la façon d’un puzzle.
Les utilisateurs d’internet font état d’un aspect ou l’autre de sa personnalité ou de ses talents.
Pour moi, Joseph fait partie du paysage liégeois depuis si longtemps, sans pour autant que je le connaisse vraiment. Je l’ai croisé avec régularité dans la nuit des années 70-80 dans des endroits comme le Cirque Divers, la Péniche (celle de l’époque au pied de la Passerelle), le Boui Boui ou le Pot au Lait. « Passager de la nuit ». On a déjà échangé sur quelques coins de comptoir. J’ai même hérité d’un petit de sa Parpaillot, Antoine qui m’a accompagné 16 ans. Un génial bâtard.
Il y a peu, je l’ai revu dans un rôle d’ouvrier manuel, occupé sur les murs de mes voisins. Quelques mots échangés. J’ai appris qu’il était musicien ce que j’ignorais. J’ai un peu quitté la nuit liégeoise. J’ai aussi appris qu’il faisait partie du groupe musical des voisins… La douceur d’une flûte dans la rythmique folle des djembes…( ?) Je me proposais d’aller entendre ce mariage à la Fiesta. Je n’ai pas voulu entendre de la musique gaie (s’ils ont joué ?) par des gens tristes. Même avec toutes les formules qu’on aurait pu trouver…
Ce qui est sûr, c’est qu’il laissera des traces dans les mémoires. Traces variées selon les personnes et amis. Un puzzle ce Joseph.

Jean Larbanois- 26/06/2012