Je me manifeste un peu tard. Ceux qui se souviennent de moi savent que j'habite la Bolivie depuis 22 ans.
Et pourtant, quel souvenir de l'abbé Flohimont! Je l'ai eu comme professeur de religion en 1973 à l'ISMA. Avec lui, nous lisions "Le Temps d'un Soupir" d'Anne Philippe, la femme du fameux acteur Gérard Philippe. Quelle ouverture d'esprit! A cette époque. Il fut ensuite mon titulaire de rétho, professeur de latin, grec, religion et... esthétique!
Un homme doux, patient, attentionné, compréhensif... Durement affecté par un accident de football, il m'invitait, les après-midis, à aller me reposer dans son relax, qu'il avait dans son bureau, tandis que mes compagnons de classes s'échinaient à traduire les oeuvres de Platon ou de Cicéron. Avec les "Routiers" d'Arlon, nous sommes partis découvrir la Provence et ses monuments antiques... Tant de souvenirs.
Il est une des personnes qui a le plus marqué mon adolescence. J'en garde un souvenir ému.
Il y a quelques années, nous nous étions revus. Au Rotary d'Arlon, qui m'a fort soutenu dans mes projets en Bolivie. Et à la Paroisse Saint-Martin, où il m'avait invité à venir faire un témoignage pour les jeunes qu'il préparait pour la Confirmation.
Encore une fois, il m'a impressionné par son accueil et son grand amour pour les autres.
Je voudrais exprimer toute ma sympathie à ses proches, bien que si tardivement.
Il est maintenant allé retrouver son Seigneur. Je ne doute pas qu'il repose en Paix!
Robert

CRESPIN Robert- 11/03/2016

C'est avec tristesse que j'ai appris le départ de "l'abbé" comme on l'appelait affectueusement.
Il a été mon professeur de français à l'INDA, c'était un guide exigeant et attentif à nos progrès (en dissertations notamment !...)
J'ai eu la chance de faire avec lui et d'autres jeunes des voyages en Grèce et au Portugal, je garde le souvenir d'un guide très cultivé qui voulait nous ouvrir au monde du beau et de l'art mais qui savait aussi être attentif et admiratif des choses simples...
Il aimait le dialogue avec les jeunes adultes parfois impertinents que nous étions, il savait - sous un abord qui pouvait paraître un peu sévère parfois - faire preuve de beaucoup d'ouverture et d'humour.
A sa famille, ses proches, ses neveux et nièces qui comptaient beaucoup pour lui, je présente toute ma sympathie.

marie-cécile wagner- 01/02/2016

C'est avec une profonde tristesse que je viens d'apprendre le départ de l'abbé Jean.
Durant plusieurs années, il a été mon supérieur au séminaire de Bastogne.
C'est avec beaucoup d'affection pour lui que je me souviens de son surnom: "Cactus", et oui, qui s'y frotte s'y pique disait-on...
Dans les faits, ce grand homme donnait une image assez sévère mais ne l'était pas.
Bon voyage l'abbé, la vie ne fait que commencer.

Michael HEBRANT- 31/01/2016